Le cancer de la prostate
Comprendre le cancer de la prostate :
symptômes, traitements et prévention
Cette page est informative est ne remplace en aucun cas l'avis, le conseil ou les recommandations d'un médecin spécialiste
Qu'est-ce que le cancer de la prostate?
Rôle de la prostate et cancer
A QUOI SERT LA PROSTATE?
La prostate est une glande de la taille d’une noix qui sert à sécréter le liquide séminal, ainsi que des cellules musculaires qui jouent un rôle lors de l’éjaculation et pour contrôler le jet d’urine.
Le cancer se développe lorsque des cellules se multiplient de manière anarchique; 95% des adénocarcinomes (ou cancer) de la prostate viennent de la partie de la prostate qui vient du rectum.
Il ne faut pas confondre la masse cancéreuse avec une augmentation normale du volume de la prostate à partir de 70 ans (hypertrophie bénigne de la prostate)
LES CAUSES DU CANCER DE LA PROSTATE
Les causes aggravantes les plus plausibles sont:
- l'âge: généralement après 70 ans
- les antécédents familiaux: dans 20% des cas, le patient a 2 parents proches qui l'ont eu
- l'origine ethnique: Afrique, Europe de l'ouest et Amérique du Nord
- mauvaise hygiène de vie
- la prise excessive de compléments alimentaires à base de sélénium
Aujourd’hui, en France, 5 ans après un diagnostic de cancer de la prostate, le taux de survie est de 80 %.
Les symptômes du cancer de la prostate
Les symptômes du cancer de la prostate sont difficilement détectables au niveau local, mais au stade avancé il y a plusieurs symptômes :
- des difficultés pour uriner : besoin fréquent, faible débit, difficulté à produire un jet constant ;
- du sang dans l’urine ou le sperme;
- des éjaculations douloureuses avec, parfois, des troubles de l’érection ;
- des douleurs dans le bassin, les hanches ou le haut des cuisses.
Lorsque le cancer de la prostate a envahi d’autres organes, le patient peut souffrir de fatigue, de nausées, de perte de poids et d’appétit, de douleurs des os, etc.
Le dépistage du cancer de la prostate
Le dépistage du cancer de la prostate peut se faire de 2 manières:
- par toucher rectal: la prostate est palpée directement par le médecin pour déterminer une grosseur anormale
- par mesure du PSA (antigène spécifique prostatique) dont le taux augmente en cas d'inflammation ou de suractivité de la prostate, aussi lors d'un cancer de la prostate. Mais dans 75% des cas, l'augmentation du PSA n'est pas synonyme de cancer. Il est possible aussi d'avoir un cancer sans avoir le taux de PSA plus élevé.
Il n'est pas recommandé par les autorités de santé un dépistage automatique
Diagnostic du cancer de la prostate et en guérir
Le diagnostic se fait en plusieurs temps:
- toucher rectal et taux de PSA
- échographie transrectale de la prostate : une sonde est insérée dans le rectum par l'urologue pour rechercher une tumeur
- biopsie de la prostate: un prélèvement de tissu de la prostate pour confirmer le diagnostic
La progression du cancer de la prostate est le plus souvent lente ce qui laisse de bonnes chances de pouvoir avoir un traitement à temps.
Avec les résultats, le médecin peut déterminer le stade d’évolution du cancer de la prostate en fonction des aspects de la tumeur de la prostate, de la présence éventuelle de cellules cancéreuses dans les ganglions, et de l’existence éventuelle de métastases.
Le stade d'évolution du cancer est alors divisé ainsi :
Vivre au quotidien pendant et après un cancer de la prostate
La prostatectomie ou ablation de la prostate n'est pas sans conséquences et génère souvent
- une incontinence urinaire, le plus souvent temporaire (quelques semaines)
- une incontinence à l'effort (quelques mois)
- des troubles de l'érection
- une perte de libido à cause de l'hormonothérapie
L'incontinence se règle d'elle-même quelques semaines après l'opération, et l'incontinence d'effort peut se régler avec une rééducation des sphincters. Seulement 3% des hommes opérés ont encore un problème d'incontinence 1 an après l'opération.
Avec l'ablation de la prostate, il n'y a plus de sperme, ce qui n'empêche pas de continuer à avoir des orgasmes, mais on va appeler cela des orgasmes secs. Cela rend cependant infertile.
La majorité des hommes n'ont plus de troubles de la sexualité post-opératoire 2 ans après l'intervention chirurgicale. Le traitement de récupération sexuelle doit être donné le plus rapidement possible, et ne doit pas être pris à vie. En cas de problèmes érectiles persistants, des solutions existent.
La perte de libido est souvent temporaire en fonction de la durée de l'hormonothérapie, mais de nombreuses solutions existent.
Sources
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