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L'UNICEF définit : "Les mutilations génitales féminines, également connues sous le nom d’excisions, concernent l’ablation totale ou partielle des organes génitaux féminins extérieurs ou toute autre lésion des organes génitaux féminins effectuées pour des raisons non médicales. Elles constituent une violation des droits fondamentaux des femmes et des filles."
Cette mutilation, pratiquée entre l'âge de 9 ans et 15 ans sur 31 pays entre l'Asie, l'Afrique et le Moyen-Orient a de graves conséquences physiques avec des risques d'infection et de décès, de douleurs pendant les rapports sexuels tout au long de sa vie, des problèmes urinaires et menstruels, des conséquences psychologiques liées au traumatisme de l'acte, et des complications pendant la grossesse et l'accouchement.
Elle a été pratiquée en Europe et aux Etats-Unis jusqu'aux années 60 pour traiter l'homosexualité, et tous les "troubles" féminins comme ce qui était considéré comme de l'hystérie, épilepsie, masturbation..
L'OMS différencie 4 types de mutilation:
L'association Excision Parlons-en explique: "Aucune raison liée à « la culture, la coutume, la religion, la tradition ou le prétendu “honneur » » (Convention d’Istanbul) ne saurait justifier les mutilations sexuelles féminines.
Dans les sociétés où elles sont pratiquées, les Mutilations Sexuelles Féminines (MSF) reflètent l’inégalité entre les sexes et traduisent le contrôle exercé par la société sur les femmes."
Le maintien de la pratique est mu par des croyances culturelles, religieuses et sociales qui impliquent que l'excision est vue comme une norme sociale, étape importante devant permettre l'éducation correcte des jeunes filles qui les protègeraient pour le mariage, et non comme une pratique dangereuse et traumatisante violant les droits humains. (source: étude UNICEF)
Même quand les familles sont au courant des risques, les normes sociales, l'honneur familial et la peur du jugement des autres poussent à continuer la pratique. L'excision laisse l'impression aux familles que c'est la meilleure solution pour offrir un meilleur avenir à leurs filles (acceptation sociale, condition pour être acceptée en mariage ou pour recevoir un héritage).
Il peut aussi s'agir d'une manière de réffrener les ardeurs d'une jeune fille
Cette pratique concerne 4 millions de jeunes filles exposées annuellement.
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