Cette page est informative est ne remplace en aucun cas l'avis, le conseil ou les recommandations d'un médecin spécialiste
L'organisation mondiale de la santé explique le cancer du sein comme "une maladie caractérisée par la croissance incontrôlée de cellules mammaires anormales qui forment alors des tumeurs. Si rien n’est fait, les tumeurs peuvent se propager dans l’organisme et avoir une issue fatale.
Les cellules mammaires cancéreuses ont leur origine dans les canaux galactophores et/ou les lobules qui produisent le lait. La forme la plus précoce (in situ) n’engage pas le pronostic vital et peut être détectée à un stade précoce. Les cellules cancéreuses peuvent se propager au tissu mammaire voisin (invasion), ce qui provoque des tumeurs qui forment des masses ou un épaississement.
Les cancers invasifs peuvent se propager aux ganglions lymphatiques environnants ou à d’autres organes (en formant des métastases). Les métastases sont potentiellement mortelles.
Le traitement est adapté à la personne, au type de cancer et à sa propagation. Il associe la chirurgie, la radiothérapie et les médicaments."
En France, il touche 60 000 femmes par an en France, et 12 000 femmes en meurent tous les ans. 1 femme sur 8 risque d'être touché par ce cancer au cours de sa vie.
Il existe différents types de cancers du sein, analysés en partie selon le HER2 présent à la surface de la peau. Cette protéine a la propriété de favoriser la croissance des cellules, ainsi que par rapport aux récepteurs hormonaux (hormonodépendance du cancer), c'est-à-dire l'importance ou non du rôle des hormones dans la prolifération des cellules cancéreuses : RH+ (les récepteurs hormonaux sont présents) ou RH- (les récepteurs hormonaux sont absents):
Ces différents cancers peuvent avoir une origine :
Le grade de 1 à 3 exprime la dangerosité et le degré d'invasion des cellules cancérigènes dans le corps. C'est notamment déterminé par la localisation de la tumeur et son comportement. En effet, le cancer peut être:
La dangerosité du cancer vient du fait qu'il soit indolore.
Observez vos seins, s'il y a:
Il y a trois facteurs principaux qui augmentent le risque de contracter le cancer du sein: les facteurs personnels, familiaux et environnementaux.
Les facteurs personnels sont les suivants:
Si on a des antécédents familiaux avec des personnes de notre entourage qui ont eu des cancers du sein jeune, il y a plus de risque de le contracter. Cela signifie en effet qu'on a des gènes de prédisposition au cancer du sein. Ces gènes s'appellent BRCA1 et BRCA2 (BReast CAncer) et il sera nécéessaire de faire des tests oncogénétiques.
Pour une femme porteuse du gène BRCA1, le risque de cancer du sein est en moyenne de 45% avant 50 ans et puis 70% jusque 80 ans. Avec le gène BRCA2, le risque est d’environ 35% avant 50 ans et 70% jusque 70 ans. Quand on est porteurs de ces gènes héréditaires, on a 60 à 70% de risques de développer un cancer du sein au cours de sa vie.
Les hommes porteurs d’une mutation du gène BRCA ont également un risque accru de développer un cancer du sein: environ 1 % pour le gène BRCA1 et 7 % pour le gène BRCA2.
Si l’un des deux parents est porteur du gène BRCA, il y a 50 % de risques que la mutation soit transmise au bébé au cours d’une grossesse naturelle.
Contracter le cancer du sein pour une cause de gène héréditaire ne représente que 5% à 10% des cancers du sein diagnostiqués.
Dans ce cas, il est souvent recommandé de faire des biopsies mammaires qui elles-mêmes augmentent le risque.
Il faut prendre en compte que les facteurs environnementaux peuvent aussi augmenter le risque de cancers du sein comme
Le dépistage est recommandé entre 50 ans et 74 ans. Il s'agit avant tout de faire des palpations et de faire un test génétique si le médecin traitant ou gynécologue considère qu'il y a un risque oncogénétique.
« Une anomalie dans le sein est examinée de trois façons : par un examen clinique, par une imagerie médicale, mammographie et échographie, et par une biopsie la moins invasive possible » indique le professeur Wiebren Tjalma (coordinateur médical de la Clinique du Sein de l’UZA).
Le choix du traitement se fait par la patiente après avoir été mise au courant de l'avis de l'équipe médicale (chirurgien, oncologue médical, radiothérapeute, anatomopathologiste) sur la meilleure option à choisir selon la santé de la patiente, le type de cancer et son avancée.
Il y a 2 opérations possibles lorsque le cancer est détecté:
Suite à une mastectomie, les patientes ont 2 options:
Le choix peut parfois être difficile. En effet, la reconstruction mammaire demande à rester plus de temps dans l'hôpital et prélever des bouts de peau à plusieurs autres parties du corps pour reconstruire le sein, alors que la présence en hôpital a déjà été contrainte depuis longtemps. La Haute autorité de Santé a d'ailleurs mis en place une brochure d'aide à la prise de décision pour la reconstruction mammaire ou pour garder un buste plat.
En complément de l'opération chirurgicale, la patiente peut avoir recours à plusieurs autres moyens conseillés par le médecin pour faire disparaître les cellules cancéreuses.
LA RADIOTHERAPIE: C'est une radiothérapie externe par rayons X de haute énergie qui a pour objectif de détruire les cellules cancéreuses. Les zones du corps traitées, où seront mises de petites marques pour viser avec le rayon les bons endroits, sont différentes selon le type de cancer mais touchent principalement le sein avec une dose plus importante dans la région du sein où se trouvait la tumeur, les ganglions, et la paroi du thorax. Attendez-vous à recevoir 1 séance / jour de quelques minutes, 5 j/ semaine, durant 3 à 6 semaines.
Effets indésirables: fatigue, rougeurs, perte de peau et gonflements sur la zone traitée
LA CHIMIOTHERAPIE: C'est un traitement en intraveineux qui a pour objectif de tuer les cellules cancéreuses ou de diminuer la taille des tumeurs s'il faut une chimiothérapie avant l'opération.
Effets indésirables nombreux dont nausées, règles irrégulières, fatigue et perte de cheveux.
LES THERAPIES CIBLEES: On peut aussi utiliser en complément de la chimiothérapie de la biothérapie qui a pour objectif aussi de tuer de manière ciblée les molécules de cellules cancéreuses : par médicament ou par perfusion.
Moins d'effet indésirable que la chimiothérapie
L'HORMONOTHERAPIE: C'est un traitement par médicament, uniquement pour les femmes qui souffrent d’un cancer du sein hormonodépendant. Les hormones féminines, oestrogènes et progestérone peuvent favoriser la croissance des cellules cancéreuses de cancers hormonodépendants. Ce traitement a pour objectif de bloquer l'effet de l'oestrogène le temps du traitement. Il est généralement recommandé d'en prendre pendant 5 ans.
Effets indésirables: bouffées de chaleur, irrégularité des cycles, douleurs articulaires
Le yoga et la méditation ne soignent pas le cancer du sein, mais elles permettent de l'appréhender avec plus de positivité, moins de stress, d'angoisse et de fatigue. C'est accepter le combat avec plus de sérénité.
Le yoga va avoir un impact physique qui permet de garder les muscles entrainés, et d'agir sur les organes internes comme le foie et les intestins et ainsi booster son énergie physique et mentale.
Il a été prouvé scientifiquement que les malades qui sont positifs et croient en la guérison ont plus de chance de guérir réellement, c'est tout l'impact psychique que permettent le yoga et la méditation dont le but est, entre autres, de chasser les idées noires et la peur.
Seulement 15% des femmes demandent une reconstruction mammaire après avoir subi une mastectomie, ce qui fait de ces femmes des Amazones.
La chirurgie réparatrice
Les tatouages
La prothèse externe mammaire
1 couple sur 2 divorce après un cancer du sein, et cette statistique montre que les couples déjà en crise avant le diagnostic augmente le risque de séparation quand la maladie renforce les couples qui auparavant étaient déjà soudés.
L'image de soi peut être difficile à accepter quand toute sa vie a été basée sur une définition de la féminité avec une poitrine et des cheveux, et devoir accepter d'avoir une asymétrie ou plus de poitrine du tout. La femme peut avoir le sentiment d'être moins désirable, alors que la désirabilité dans le couple est une question de connexion et de complicité plus que du physique.
En terme physique, l'hormonothérapie et les antidépresseurs souvent nécessaires après une telle épreuve peuvent être à l'origine d'une fatigue intense, d'une sécheresse vaginale et d'une baisse de libido, ou une ménopause précoce. L'homme peut avoir peur de faire un geste déplacé, ou avoir une baisse de son estime de lui, concernant ses performances, et sa désirabilité, ou encore ne pas bien comprendre les conséquences du traitement du cancer.
Les obstacles à la fois psychologiques et physiques peuvent mettre à rude épreuve le couple. Il est essentiel qu'une communication bienveillante puisse être établie: que la femme ne ressente pas de culpabilité mais n'invalide pas les émotions de son.sa conjoint.e, et que l'homme puisse être écouté, accompagné sans s'approprier les difficultés de la malade. Le.la conjoint.e peut avoir peur d'exprimer ses doutes, ses inquiétudes pour ne pas accabler la malade. Vouloir protéger l'autre en se taisant est une mauvaise idée.
Il est essentiel, soit de pouvoir dire les choses de manière transparente de manière bienveillante sans invalider ce que ressent l'autre, ou aller voir un spécialiste en psychologie pour le couple, ou pour le.la conjoint.e accompagnant pour aider à comprendre comment réagir et communiquer. 50% des femmes qui ont un suivi thérapeutique après la maladie se sentent mieux dans leur corps après quelques mois. Le travail par une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) permet notamment de restaurer l'estime de soi et les croyances limitantes.
Pour les questions physiques, il existe de nombreuses solutions, renseignez vous auprès du personnel soignant sans tabou.
www.youtube.com/@GustaveRoussyVideo -Les facteurs de risque du cancer du sein
Pesticides : un lien avec six maladies, dont le cancer ? - Sciences et Avenir
www.youtube.com/@hopitalsaintlouis - Cancérologie hématologie - Cancer du sein : causes et facteurs de risque (2/4)
Cancer du sein héréditaire : le test génétique (doctissimo.fr)
Octobre Rose 2023 : l'Institut Curie mobilisé contre les cancers du sein - Unicancer
Octobre Rose : + forts ensemble ! (fondation-arc.org)
Cancer du sein - symptômes, causes, traitements et prévention - VIDAL
Les types de cancers du sein - Centre du sein aux HUG - HUG
Les traitements du cancer du sein | ameli.fr | Assuré
Haute Autorité de Santé - Reconstruction mammaire : de la réflexion à la décision (has-sante.fr)
Cancer du sein - Comment préserver la communication au sein du couple ? (ishh.fr)
chirurgiefemmeparis.fr - Cancer du sein : Vie de Couple & Sexualité. Avis d'expert.
1 couple sur 2 divorce après un cancer du sein — Le blog du Groupe Sein CHL
Le yoga et la méditation contre le cancer du sein - A nos combattantes ! | Boutique Yoga
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