Cette page est informative est ne remplace en aucun cas l'avis, le conseil ou les recommandations d'un médecin spécialiste
La ménopause, c'est l'arrêt des règles. Il ne peut y avoir qu'un diagnostic clinique pour poser le verdict: une fois qu'une femme n'a plus ses règles depuis au moins 1 an, elle peut affirmée qu'elle est ménopausée. Jusque ce moment-là, il vaut mieux continuer à prendre sa contraception.
La ménopause est déclenchée par la baisse des hormones sexuels: progestérone et estrogènes.
Les examens de bilan sanguins et autres ne permettront pas de poser de diagnostic. Vous pouvez au mieux constater une montée de l'hormone FSH et LH, et une baisse de la progestérone et de l'oestrogène, mais qui ne permettra pas d'indiquer l'arrivée précise de la ménopause. Il est possible aussi de le détecter par la qualité des ovules, en effet, les ovaires ne réussissent plus à créer des ovules, et ce sont ces ovules qui génèrent les hormones.
L'âge auquel une femme est ménopausée peut dépend de l'hérédité et de la consommation du tabac.
Il est important d'en parler à des amies, à votre conjoint, et de ne pas en avoir honte. Votre vie ne s'arrête pas, c'est le début d'un nouveau chemin qui peut être plein de belles surprises. Si vous éprouvez des difficultés et faites une dépression, allez voir rapidement un psychologue.
L'âge moyen de la ménopause est d'environ 50 ans et certaines femmes peuvent avoir les premiers signes de pré-ménopause environ 10 ans avant. Si la ménopause se fait avant la quarantaine , on parle de ménopause précoce. 80% des femmes présentent des symptômes autres que l'arrêt de leur règles au moment de la ménopause.
La péri-ménopause est souvent l'alternance entre la période de règles et les symptômes.
Les signes de la pré-ménopause sont les suivants:
Dans un second temps, il est fort probable que vous souffriez de
Il est fortement recommandé dans ce cas d'arrêter le tabac, et de pratiquer une activité sportive régulière comme la marche.
Une fois que vous êtes ménopausée, vous pouvez ressentir les symptômes suivants:
L'application Omena peut permettre de faire le point.
Risque d'ostéoporose: Il y a une baisse de la densité osseuse, risque augmenté de fracture
Risque cardio-vasculaire: A cause de l'augmentation naturelle du cholestérol (le LDL)
Avoir une bonne hygiène de vie: pas de tabac, réduire d'alcool, sport régulier (3x/semaine avec des bâtons pour mobiliser aussi le haut du corps) et bonne alimentation en favorisant le régime de type méditerranéen. Pour prévenir l'ostéoporose, vous pouvez favoriser les sports avec un peu de force pour éviter l'ostéoporose. Prendre de la vitamine D, supplément en apport calcique;
Les médicaments comme Protelos, Fosavance ou Proviva sont efficaces contre les cancers osseux mais hautement dangereux pour la santé. Prévenir l'ostéoporose avec ces médicaments est risqué.
Pour prévenir l'ostéoporose, privilégiez au maximum les amandes, les noisettes, les noix, les salades de manière générale, ainsi que le pamplemousse et le raisin qui contiennent des phyto-hormones. En effet, bien mastiqué, le calcium végétal passe à 75% par le tube digestif.
De nombreuses études ont montré qu'il y avait un lien entre traitement hormonal pour la ménopause et cancer du sein, il convient donc de choisir cette option avec précaution, sur une très courte durée et seulement si la ménopause a "un retentissement important sur la qualité de vie". 8 à 10% des femmes ménopausées prennent un traitement hormonal.
ATTENTION: sur les prises de sang, ce n'est pas parce que vous prenez un traitement hormonal que votre taux de progestérone et oestrogènes va augmenter car le corps ne les reconnaît pas forcément.
Les bouffées de chaleur et la sécheresse vaginales sont dues à la baisse de progestérone. Il est possible de prendre un traitement hormonal à base de progestérone pour ré-équilibrer le taux hormonal et essayer d'atténuer les symptômes.
Quand la ménopause est validée, et quand vous avez des symptômes de ménopause invalidants, des facteurs de risques importants d'AVC ou d'ostéoporose, ou en cas de ménopause précoce (40 ans), vous pouvez avoir recours à ce traitement. Ce traitement se compose d'œstrogènes et de progestérone, et n'est disponible qu'après validation de votre médecin.
Ce traitement est préconisé pour soulager les symptômes de ménopause, et pour réduire les risques d'ostéoporose quand il y a un danger avéré. Il est recommandé pour les femmes pour lesquelles on a retiré les ovaires ou qui ont eu des kystes ovariens et qui ont donc une ménopause très précoce vers 35 ans.
Le traitement peut se prendre par médicaments ou par voie cutanée. Il peut se prendre aussi de manière continue (traitement combiné) ou vous allez prendre les médicaments en alternant la prise de progestérone et d'œstrogènes sur un mécanisme similaire aux pilules contraceptives, ce qui enclenchera des règles.
Il est possible sous quelques conditions:
Il y a une réévaluation annuelle de l'intérêt du traitement.
ATTENTION: ce traitement augmente de 30% les risques d'avoir un cancer du sein, plus si vous avez le gène BRCA1 (80% de risque de faire un cancer du sein) ou BRCA2, qui concerne 5 à 8% des femmes.
Une étude a démontré le lien entre THS et cancer du sein, vous pouvez cliquer ici pour plus de renseignements.
Vidal a recensé les traitements possibles médicamenteux non hormonaux, vous pouvez trouver la liste ici.
"Depuis qu’il a été découvert que l’origine des bouffées de chaleur se trouvait dans les neurones du cerveau, un traitement ciblé et non hormonal, le fezolinetant, a été développé et est actuellement examiné par l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (la FDA). Selon les recherches initiales, le médicament permettrait de réduire les bouffées de chaleur hebdomadaires de 45 %." National geographic
La méthode hormonale par rééquilibrage d'oestrogènes peut être une solution pour enlever la sécheresse vaginale.
En cas d'impossibilité d'avoir un recours aux traitements hormonal, vous pouvez avoir recours
aux gels et ovules d'acide hyaluroniques:
Le laser endovaginal est une solution à plus long terme : cette solution indolore est récente et permet de régénérer les cellules vaginales en enlevant la couche superficielle sèche et en les remplaçant par les cellules dessous, plus jeunes et plus hydratées. Chaque séance dure environ 20 minutes et il faut compter 3 séances pour que ce soit efficace, et comptez 4 jours d'abstinence après chaque séance pour éviter les douleurs pendant l'acte sexuel. Seule l'entrée du vagin, plus fine et plus étroite pourrait être douloureuse, les pulsations du laser sont donc baissées. Une fois les 3 séances terminées, la régénérescence des cellules dure de 9 mois à 1 an. MAIS il faut prendre en compte que ce n'est pas remboursé par la Sécurité sociale, que ça peut se faire uniquement avec des gynécologues en hôpitaux privés ou en cabinets de médecins, et que chaque séance coûte entre 300 et 600€.
Le laser CO2 fractionné consiste à rééquilibrer le pH vaginal, augmenter la muqueuse et améliorer la micro-vascularisation en mettant une sonde en intravaginal qui va créer des micro-lésions sur la muqueuse et va refavoriser la vascularisation. Cette solution est indolore sauf au niveau de la vulve où ça peut être inconfortable. Elle se fait sur 3 séances espacées de 1 mois, et coûte jusque 300€ la séance. Eviter pendant 7 jours les infections en n'ayant pas de rapport sexuel et en ne prenant pas de bain. Doit être fait par un professionnel du laser, après recommandation du gynécologue.
La carboxythérapie peut aussi être une solution si le laser s'avère douloureux: il s'agit d'injecter un gaz carbonique à 2 mm sous la peau du vagin qui va avoir un effet vasodilateur, anti-inflammatoire et antioxydant, qui va permettre d'assouplir la peau et de lui rendre de l'élasticité. La peau se gonfle et peut restée rouge jusqu'à 48h après l'injection. L'injection est indolore, mais les sensations désagréables pendant 24h. Pour que ce soit efficace, il faut compter entre 8 et 12 séances, 1/semaines, avec un rappel au maximum tous les 6 mois. Compter 50 à 100€ par séance sans remboursement de la sécurité Sociale.
La pratique sexuelle: Aussi surprenant que cela puisse paraître, moins le vagin est utilisé, plus il va être sec. Une relation sexuelle 1 à 2 fois par semaine peut prévenir la sécheresse vaginale. "La fonction crée l'organe" selon Odile Bagot, gynécologue à Strasbourg. Biologiquement, le vagin s'entretient par sa propre fonctionnalité.
Les traitements hormonaux sont à prendre en dernier recours au vu de la multiplication des études sur les effets négatifs sur la santé, dont le très connu rapport de Women’s Health Initiative publié en 2002. Il existe des méthodes naturelles pour traiter les symptômes et conséquences de la ménopause, bien qu'il n'y ait eu encore d'études abouties sur l'efficacité de la phytothérapie.
Pour traiter les bouffées de chaleur, il est recommandé de boire un verre d'eau fraîche au début de la sensation de chaleur, et de respirer lentement et profondément, le yoga et la méditation peuvent aider. L'hypnothérapie peut être efficace aussi.
Pour traiter l'ostéoporose, vous pouvez manger plus de calcium végétal: noix, noisettes, amandes.
Les effets de la ménopause sont aggravés par le manque de pratique sportive, et par l'alimentation à base de pain blanc, de sucre (y compris aspartame et stévia) et la graisse saturée de manière générale, ainsi que les produits acidifiants comme la viande, ce qui est à base de produits laitiers, et de céréales.
Vous pouvez prendre des compléments alimentaires: le DHEA, hormone naturelle, à prendre en gélules, qui stimulerait la production d'estrogènes. C'est le seul complément alimentaire dont les études ont pu montrer que cela avait une efficacité sur la sécheresse de la peau et du vagin chez les femmes de plus de 70 ans.
Vous pouvez par contre trouver des phytohormones dans les plantes:
Les phyto-estrogènes notamment dans les légumineuses, dans les graines, ainsi que dans certaines plantes comme la sauge, l'actée à grappes, l'alchémille, la valériane, le millepertuis, le kava-kava, le gattilier, le trèfle rouge et les cônes de houblon, desquelles vous pouvez faire des infusions. (à éviter en cas d'antécédents de cancer du sein)
Vous pouvez aussi retrouver des phyto-progestérone naturels dans la verveine ou la mélisse.
L'achillée millefeuille est antihémorragique , il permet de contrer les déséquilibres hormonaux de la ménopause et périménopause, et permet de calmer les douleurs de règles, de calmer les évanouissements et les migraines.
Vous pouvez aussi tout à fait vous tourner vers des solutions comme le yoga, l'acupuncture ou l'hypnose.
CONSEIL PREPARATION INFUSIONS: Matin; pour faire l'infusion de sauge, considérer une cuillère à soupe de sauge pour une tasse, et la laisser dans l'eau bien tassée pendant 10 minutes, mais la retirer avant que l'eau ne bout au risque de lui enlever ses propriétés. Soir; infusion d'achillée millefeuille avec un peu de miel de lavande ou de tilleul car l'achillée est forte.
CONSEIL PREPARATION LEGUMINEUSES: il vaut mieux qu'elles soient croquantes et qu'elles soient donc cuites à la vapeur douce, comme dans un couscoussier par exemple, pendant 5 minutes seulement. Vous pouvez les laisser tremper depuis la veille, leur germination augmentera leur taux en phyto-oestrogènes. Si les légumineuses deviennent farineuses, c'est qu'elles sont trop cuites, produisent du sucre, et font grossir; il est très important de bien mastiquer pour éviter les reflux gastriques.
La femme appréhende cette période et l'homme se demande s'il va voir sa femme grossir, s'assécher et stopper complètement leur relations intimes. Le tableau est triste.
Il faut partir du principe que la ménopause n'est pas une maladie, mais une période de vie délicate comme pour la période de la puberté. Vous pouvez notamment vous informer par Femmes, si vous saviez, du professeur Henri Joyeux pour vous donner quelques indications sur ce que ressentent les femmes.
Au niveau de la libido, elle est enclenchée par l'hormone de la testostérone. Ayant une forte baisse des oestrogènes, il y a une hausse de la testostérone (poils au menton et autres). La baisse de libido peut s'expliquer au niveau psychologique du fait de passer à une autre étape de sa vie et par la sécheresse vaginale. La perte de libido n'est donc pas quelque chose de clinique, mais de plutôt psychologique et ayant des solutions concernant les sécheresses (gels, lubrifiants ou par traitement hormonal - voir la section "traitements locaux de la sécheresse vaginale). Enlevés ces 2 freins, la période de la ménopause peut être une période de plein épanouissement sexuel pour le couple, à condition que la femme ait bien communiqué sur ce qui lui arrive, et que l'homme soit compréhensif et lui apporte la tendresse attendue pour la rassurer au niveau psychologique.
Cependant il faut prendre en compte que sans oestrogènes, les parois peuvent être plus fines et la pénétration plus compliquée. Associé à la sécheresse, il faut prendre en compte que les préliminaires peuvent être plus longs pour la femme. Monsieur, ayant aussi un peu plus d'âge, il tiendra un peu moins longtemps, il est possible qu'il faille trouver un rythme qui convienne aux deux.
Le sentiment de honte est quelque chose de très récurrent quand les femmes arrivent à leur période de ménopause. En effet, le tabou autour, sur les bouffées de chaleur, l'irritabilité et la sensibilité ont laissé les femmes ménopausées avec l'image de femmes acariâtres qui ne controlent pas leurs émotions. Afin de ne pas subir cette image, beaucoup de femmes préfèrent s'enfermer dans le tabou.
Ménopauses, quand les femmes en parlent | La vie en face | ARTE (youtube.com)
Guide pratique de gastronomie familiale : art et plaisir pour la santé, Christine Bouguet-Joyeux
Traitements lors de la ménopause | ameli.fr | Assuré
La phytothérapie dans le traitement de la ménopause - VIDAL
Les compléments alimentaires contre la ménopause - VIDAL
Les traitements sans ordonnance de la ménopause - VIDAL
Ménopause : et le couple dans tout ça ? - Ça commence aujourd'hui (youtube.com)
Traiter au laser la sécheresse vaginale | Santé Magazine (santemagazine.fr)
La ménopause transforme le corps, et la science commence enfin à le comprendre | National Geographic
"Le 8 janvier 2024, Bayer a annoncé les premiers résultats positifs des études de phase III OASIS 1 et 2 évaluant l’efficacité et l’innocuité du composé expérimental élinzanétant par rapport à un placebo. L’élinzanétant a satisfait à l’ensemble des quatre critères d’évaluation principaux dans les deux études, entraînant des réductions statistiquement significatives de la fréquence et de la sévérité des symptômes vasomoteurs modérés à graves (ou bouffées de chaleur) depuis le début de l’étude jusqu’à la quatrième et la douzième semaine, par rapport au placebo.
Les deux études ont également atteint les trois critères d’évaluation secondaires clés, entraînant une réduction statistiquement significative de la fréquence des symptômes vasomoteurs entre le début de l’étude et la première semaine, ainsi qu’une amélioration statistiquement significative des troubles du sommeil et de la qualité de vie liée à la ménopause par rapport au placebo. Le profil d’innocuité observé dans les études OASIS 1 et 2 est globalement cohérent avec les données précédemment publiées1,2 sur l’élinzanétant.
« En tant que spécialiste de la ménopause, je suis très enthousiasmée de voir les résultats des essais de phase III sur l’élinzanétant. Pendant si longtemps, nous avons traité les personnes souffrant des symptômes de la ménopause avec des thérapies non indiquées, utilisées en deuxième intention, a déclaré la Dre Michelle Jacobson, spécialiste de la ménopause, à Toronto. Nous nous rapprochons maintenant d’un traitement efficace, indiqué et sûr pour nos patientes. Je me réjouis de pouvoir offrir aux femmes un nouveau traitement qui a des résultats aussi positifs une fois qu’il aura été approuvé par Santé Canada. Plus nous aurons d’options, mieux nous pourrons adapter les traitements à nos patientes pour les aider à mener une meilleure vie, en santé. »
L’élinzanétant est un premier antagoniste double des récepteurs de la neurokinine-1 et de la neurokinine-3 (NK-1,3), en phase finale de développement clinique pour le traitement non hormonal des symptômes vasomoteurs modérés à graves associés à la ménopause.
« Ces résultats sont très encourageants. Pendant trop longtemps, nous avons sous-estimé, parfois même négligé, les répercussions négatives que les symptômes de la ménopause ‒ bouffées de chaleur, troubles du sommeil, changements d’humeur ‒ peuvent avoir sur la santé et la qualité de vie des femmes, a déclaré Claudio N Soares, M.D., Ph. D., professeur de psychiatrie à l’Université Queen’s, clinicien expérimenté et chercheur dans le domaine de la ménopause et de la santé mentale des femmes, et président élu de la Menopause Society. Il est rassurant de constater que ce n’est plus le cas, et que les femmes pourront bientôt avoir accès à de nouvelles options non hormonales pour soulager ces symptômes et améliorer leur qualité de vie. »
OASIS 1 et 2 (NCT05042362 et NCT05099159) sont les deux premières études de phase III du programme de développement clinique OASIS à produire des résultats, dont les détails devraient être présentés lors de prochains congrès scientifiques. Les résultats de la troisième étude de phase III OASIS 3 (NCT05030584) sont attendus dans les prochains mois.
« Nous sommes enthousiasmés par les résultats positifs de ces deux études pivots de phase III sur l’élinzanétant, qui renforcent le potentiel de ce composé comme option de traitement non hormonal dans la prise en charge de la ménopause, a déclaré le Dr Shurjeel Choudhri, vice-président principal et chef, Affaires médicales et scientifiques, chez Bayer au Canada. Nous tenons à remercier les participantes aux études OASIS, leurs familles et tous les chercheurs ayant mené ces études ainsi que leur personnel clinique et infirmier pour leur temps et leur engagement à faire progresser la recherche sur la ménopause. »
L'élinzanétant n’a reçu d’autorisation de mise en marché ni de Santé Canada, ni d’aucune autre autorité sanitaire, et comme il s’agit d’un traitement expérimental, son innocuité et son efficacité sont toujours à l’étude. Bayer prévoit de soumettre les données des études OASIS 1, 2 et 3 aux autorités sanitaires en vue d’obtenir des autorisations de mise sur le marché pour le traitement des symptômes vasomoteurs modérés à graves associés à la ménopause.
À propos des études OASIS 1 et 2
OASIS 1 et 2 sont des études multicentriques à double insu et à répartition aléatoire, contrôlées par placebo, portant sur l’efficacité et l’innocuité de l’élinzanétant administré par voie orale une fois par jour chez des femmes atteintes de symptômes vasomoteurs modérés à graves associés à la ménopause. Dans le cadre des études OASIS 1 et 2, 396 et 400 femmes ménopausées âgées de 40 à 65 ans ont été réparties aléatoirement dans 184 centres situés dans 15 pays.
À propos du programme de développement clinique OASIS
Le programme OASIS de développement clinique de phase III de l’élinzanétant comprend actuellement quatre études de phase III : OASIS 1, 2, 3 et 4. Les études OASIS 1, 2 et 3 évaluent l’efficacité et l’innocuité de l’élinzanétant à 120 mg chez les femmes présentant des symptômes vasomoteurs modérés à graves associés à la ménopause. L’étude OASIS 4 est une prolongation du programme de développement clinique de phase III qui évalue l’efficacité et l’innocuité de l’élinzanétant chez les femmes présentant des symptômes vasomoteurs modérés à graves provoqués par une endocrinothérapie dans le cadre du traitement ou de la prévention du cancer du sein.
Le plan et la posologie utilisés dans la phase III du programme de développement clinique reposent sur les données positives de deux études de phase II (RELENT-1 et SWITCH-1). RELENT-1 était une étude de phase Ib/IIa évaluant l’innocuité, la pharmacocinétique et l’efficacité préliminaire de l’élinzanétant. SWITCH-1 était une étude de phase IIb évaluant l’efficacité et l’innocuité de quatre doses différentes d’élinzanétant comparées à un placebo chez des femmes présentant des symptômes vasomoteurs.
À propos de l’élinzanétant
L’élinzanétant est un premier antagoniste double des récepteurs de la neurokinine-1 et de la neurokinine-3 (NK-1,3), en phase finale de développement clinique pour le traitement non hormonal des symptômes vasomoteurs modérés à graves associés à la ménopause, administré par voie orale une fois par jour. L’élinzanétant pourrait traiter les symptômes vasomoteurs modérés à graves en modulant un groupe de neurones sensibles aux œstrogènes dans l’hypothalamus du cerveau (les neurones KNDy) qui, avec la diminution du taux d’œstrogènes, deviennent hypertrophiques et entraînent une hyperactivation du système thermorégulateur, perturbant ainsi les mécanismes de régulation de la chaleur corporelle, ce qui entraîne des symptômes vasomoteurs. L’élinzanétant pourrait également diminuer les troubles du sommeil associés à la ménopause.
À propos des symptômes vasomoteurs
Les symptômes vasomoteurs (également appelés bouffées de chaleur) résultent d’une hyperactivation du système thermorégulateur induite par l’hypertrophie des neurones KNDy. Ce phénomène est dû à une diminution du taux d’œstrogènes, qui peut résulter d’une réduction progressive de la fonction ovarienne due à la ménopause ou à une intervention médicale telle qu’une ovariectomie bilatérale ou une endocrinothérapie.
Des symptômes vasomoteurs ont été signalés par jusqu’à 80 % des femmes à un certain moment de la transition ménopausique, et sont le principal motif de consultation d’un médecin durant cette phase de la vie d’une femme. Plus d’un tiers des femmes ménopausées signalent des symptômes graves, qui peuvent durer dix ans ou plus après leurs dernières règles, avec des répercussions significatives sur la qualité de vie.
Les symptômes vasomoteurs peuvent aussi être dus à une endocrinothérapie, administrée dans le cadre du traitement ou de la prévention du cancer du sein, ce qui a des répercussions sur la qualité de vie et l’observance du traitement. Pour ces femmes, il n’existe pour le moment aucune option thérapeutique approuvée.
À propos de la ménopause
D’ici 2030, la population mondiale de femmes ménopausées devrait passer à 1,2 milliard, 47 millions de femmes atteignant ce stade chaque année. La ménopause est une phase de transition dans la vie, liée au déclin progressif de la fonction ovarienne, et qui survient généralement chez les femmes de 40 à 50 ans. Elle peut aussi résulter d’un traitement chirurgical ou médical, par exemple le traitement d’un cancer du sein. Le déclin hormonal peut entraîner divers symptômes susceptibles d’avoir des répercussions considérables sur la santé, la qualité de vie, l’utilisation des services de santé et la productivité au travail. Les symptômes les plus courants et les plus perturbateurs signalés durant la transition ménopausique sont les symptômes vasomoteurs, les troubles du sommeil et les changements d’humeur. La prise en charge de ces symptômes est essentielle au maintien de la capacité fonctionnelle et de la qualité de vie pendant la ménopause, ce qui est très important sur le plan socio-économique et sur celui des soins médicaux."
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